Cultures de rentes selon les principes agroécologiques
Les agriculteurs sont formés pour augmenter leurs productions familiales de manière écologique et respectueuse de l’environnement. Ils travaillent différentes cultures de rentes présentes traditionnellement dans les communautés paysannes. Il s’agit de la tara (arbre dont la gousse contient du tanin utile au tannage du cuir et une semence servant dans l’industrie alimentaire), de la quinoa et de l’avocat. Les producteurs élèvent également des cochons d’Inde, viande très prisée au Pérou.
Il est important pour les agriculteurs et éleveurs de se regrouper pour collecter de plus grands volumes de produits et vendre au meilleur prix. C’est aussi utile pour acheter en plus grosse quantité et diminuer les coûts. Pour ce faire, les organisations de producteurs d’Ayacucho sont soutenues pour former une coopérative que vise à la fois une rentabilité financière et une cohérence avec les principes de l’économie sociale.
Une attention particulière à l’environnement
Les différentes cultures sont adaptées aux zones où vivent les personnes pauvres. L’étage écologique de culture de la tara est caractérisé par un sol pauvre et une faible quantité d’eau. Son potentiel économique est important car son coût de production chute fortement après 2 à 3 ans. Le recours aux cultures associées a un effet très bénéfique au niveau rendements vu l’apport additionnel de nitrogènes qu’elles génèrent. Potentiel agroécologique également car elles préservent les ressources d’eau, contribuent à la reforestation, se prêtent à la biodiversité et génèrent une source de revenus stable.
Malheureusement, l’utilisation de produits chimiques reste importante en dehors des producteurs pratiquant l’agroécologie. La majorité d’entre eux, en dehors des associations, utilisent des engrais chimiques. La pluie lessive les terres polluées et emporte les résidus chimiques vers les terrains des producteurs qui n’en utilisent pas. Le sensibilisation en la matière reste donc nécessaire.
L’intervention d’Autre Terre
- Appuyer une dynamique d’entrepreneuriat collectif et participatif ;
- Faciliter la commercialisation locale et étendre la certification bio des produits ;
- Créer des réseaux d’aide mutuelle et d’échanges d’expériences ;
- Renforcer les capacités de gestion et de transformation des entreprises sociales.