« La libération de la femme : une exigence du futur ! » disait Thomas Sankara en 1987.

Aujourd’hui, au Burkina Faso, si pour les femmes les statuts commencent à évoluer, celui de la femme rurale est pourtant encore très précarisé. Au Nord du Burkina Faso, dans les communes de Ziniaré et de Kaya, l’accès à la terre est fortement restreint pour celles-ci. Seules 8 % d’entre elles sont propriétaires de leurs terres contre 45 % des hommes. Cette situation rend les femmes rurales encore plus vulnérables car les terres sont souvent leur seul moyen de subsistance.


Mettant un point d’honneur à l’émancipation de chaque femme qu’elle accompagne, l’ONG locale APIL avec qui nous collaborons depuis 2012, connait très bien cette problématique. Grâce à ses interventions 1 800 hommes et femmes ont déjà été formés en égalité de genres afin de diminuer les inégalités en termes d’accès aux ressources des terres. Aujourd’hui, l’urgence est là : sans formations ni sur leurs droits ni en agroécologie, les femmes du Nord du Burkina Faso ne pourront pas subvenir à leurs besoins et les inégalités entre les hommes et les femmes perdureront au fil des générations.

C’est pour cela que notre partenaire APIL a décidé de former 300 femmes rurales ! Afin de garantir leur autonomie financière, ces formations leurs permettront d’apprendre à commercialiser les produits issus de leur terre tels que le miel ou le néré. Parallèlement à cela, elles seront également formées sur leurs droits fondamentaux afin de réduire les inégalités de genre et pouvoir accéder plus facilement à la propriété de leurs terres.

« Si on aide une femme à cultiver son champ, elle pourra dire, le moment venu, que le grenier est à elle. »

Proverbe burkinabè

Je cultive l’arbre de l’égalité avec Autre Terre et APIL ! Je soutiens la formation de 300 femmes en agroécologie et en droits des femmes en donnant :

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